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La contribution des douanes de la CEMAC

Réunis à Yaoundé du 11 au 13 septembre 2019, les experts et les administrations des Douanes de la CEMAC, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad ont examiné des sujets d’intérêt commun se rattachant à la mise en œuvre des recommandations de la Région Afrique occidentale et Centrale de l’organisation des douanes (OMD-AOC), de la migration à la version 2022 du système harmonisé de désignation et de codification des marchandises. Les questions relatives à la convention de kyoto révisée, la mise à jour du cadre des normes SAFE et la définition des projets prioritaires à soumettre lors de la troisième conférence des donateurs de la région OMD-AOC n’étaient pas en reste.

Outre ces préoccupations, il a été question de l’esquisse d’une stratégie sous-régionale de facilitation des échanges et l’examen conjoint des politiques commerciales des pays de la CEMAC, dans le strict respect des prescriptions de l’Organisation mondiale du commerce. La liste des concessions tarifaires de l’Union douanière de la CEMAC inscrite dans le cadre de l’opérationnalisation prochaine de la zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF) a également retenu l’attention des participants. Cette zone qui réunira 1,3 milliards de personne pourrait augmenter les échanges intra-africains de plus de 50%. Selon ces prévisions, la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique (UNECA) y voit des flux qui pourraient doubler au cours des 10 prochaines années, dépassant de loin le taux actuel de 15%.

Pour ces responsables, la CEMAC expérimente depuis quelques années la libre circulation des biens, des services et des personnes, il faut encore relever d’autres défis dans le domaine de l’intégration économique. Cela passe par une meilleure fluidité d’information du terrain qui limiterait des cas de taxations irrégulières des produits et de diverses tracasseries aux frontières. Autant il est nécessaire qu’une certaine harmonie demeure dans les services douaniers, autant il est bon de redoubler de vigilance et d’outils de pointe pour faire face aux flux illicites qui appauvrissent les économies. Et surtout des pratiques qui exposent les sociétés à d’autres menaces telles que le blanchiment d’argent, le terrorisme et le trafic d’espèces protégées.

(Source. Extrait Cameroon Business Today N 123 Septembre 2019)

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